Hypnose Ericksonienne


Formation Hypnose à Paris
Hypnose Ericksonienne, Médicale et Thérapeutique. Thérapies Brèves, EMDR. Formations en Hypnose, Formation en EMDR, Thérapeute des Instituts Milton Erickson à Paris, Marseille, Bordeaux, Nancy

Traumatismes complexes : Adaptation de l'hypnose



Olivier PIEDFORT-MARIN


Les séquelles de traumatismes complexes sont souvent un défi pour la psychothérapie
à bien des égards.
Par traumatismes complexes on comprend principalement des événements traumatisants pendant l’enfance et l’adolescence, événements souvent répétés ou réguliers sur de nombreuses années.


Les violences physiques et « éducatives », les violences sexuelles, mais aussi les violences psychologiques, les ruptures brutales d’attachement, les carences éducatives, affectives et alimentaires, ainsi que la négligence forment des événements ad- verses qui peuvent avoir un impact prépondérant sur le développement psychique. Lorsque ces événements ont eu lieu au ni- veau intrafamilial, l’impact en sera plus fort encore. Entrent aussi dans la notion de traumatismes complexes des séquelles psychiques suite à des événements traumatiques chez des sujets adultes précédemment stables mais présentant des fragilités jusqu’alors compensées (en particulier en lien avec des difficultés précoces d’attachement ou des difficultés de régulation émotionnelle). Ces fragilités émergent suite aux événements traumatiques et rendent le pronostic plus difficile que pour un état de stress post-traumatique standard, ce qui nécessite un traitement adapté.

Si le diagnostic de Trouble de stress extrême non spécifié, plus souvent nommé « trauma complexe », proposé par l’équipe de Bessel van der Kolk (Pelcovitz et al., 1997 ; Spinazzola et al., 2001 ; Van der Kolk, 2001), a été refusé dans le DSM-IV puis le DSM-V, il a néanmoins été proposé que le diagnostic de Trouble de stress post traumatique complexe (TSPT-C) intègre la 11 édition de la CIM éditée par l’Organisation mondiale de la santé (Maerker et al., 2013).

Quand bien même ce nouveau diagnostic ne serait pas accepté malgré les avis concordants de nombreux experts du domaine (Cloitre et al., 2012), de nombreuses études nous montrent à quel point les événements traumatiques ou adverses vécus pendant l’enfance et l’adolescence ont un impact sur la santé globale et la santé psychique à l’âge adulte. Une étude à grande échelle réalisée par Felitti et Anda (Felitti et al., 1998 ; Anda et al., 2006) a démontré l’impact clair des expériences adverses pendant l’enfance sur la consommation de tabac, d’alcool, de drogue, un début de consommation de substances à un âge précoce, les problèmes professionnels et socio- économiques.

Les auteurs en concluent à un taux plus élevé de handicap et à une mortalité précoce. En outre, une étude de Afifi, Mota, MacMillan & Sareen (2013) a montré une corrélation entre la violence éducative et le développement de l’obésité et de l’arthrose. L’impact des événements adverses pendant l’enfance et l’adolescence sur la santé psychique est mis en avant aussi par l’étude Felitti et al. (1998), en particulier sur la dépression et la suicidalité. On observe une présence accrue de violences physiques et sexuelles de l’enfance chez des patients présentant des troubles psychiques divers en comparaison avec des sujets contrôles.

La conceptualisation de ces cas s’avère néanmoins difficile. Heim et ses collaborateurs (Heim, Newport, Mletzko, Miller & Nemeroff, 2008) proposent un modèle de compréhension psycho-physiologique pour expliquer comment l’expérience de violences pendant les jeunes années peut dérégler les réponses physiologiques au stress avec des modifications à long terme pouvant amener à des troubles psychiques, dont la dépression. Leur article présente d’ailleurs une étude démontrant que la réponse de patients dépressifs au traitement (médicamenteux et psychothérapeutique) est différente selon la présence ou l’absence d’expériences de violences pendant l’enfance. Dans ce groupe les patients dépressifs traumatisés pendant l’enfance (violences physiques et sexuelles) répondaient significativement mieux à la psychothérapie que les patients dépressifs ne rapportant pas de traumatismes précoces. Ces derniers répondaient mieux à la médication que les premiers, bien que ce dernier résultat ne soit pas statistiquement significatif.

Au niveau clinique, les patients ayant vécu des violences physiques ou sexuelles présentent souvent des tableaux cliniques complexes et divers qui sont un défi aussi pour le psychothérapeute chevronné. Les comorbidités sont nombreuses, la person- nalité est atteinte en profondeur. Les impacts socio-économiques sont élevés, amenant fréquemment à une instabilité financière et administrative et une pos- sible invalidité.




Bouffées de chaleur: apports de l’hypnose. Marc PICARD-DESTELAN
Je travaille sur le problème des bouffées de chaleur dans le cadre d’un établissement de soins pour des personnes souffrant de cancer, en particulier le cancer du sein. En effet, ces soins entraînent fréquemment des modifications hormonales responsables de bouffées de chaleur.

Les 11 principes d'Erickson. Etude synthétique
Abraham HERNÁNDEZ COVARRUBIAS. Article traduit par Gérard FITOUSSI 
Erickson était réputé pour son efficacité thérapeutique et la rapidité avec laquelle il traitait les patients difficiles. C’était sa spécificité et, pour
y parvenir, il n’hésitait pas à utiliser des techniques et des stratégies différentes avec
un style qui lui était propre.Il n’a cependant pas systématisé ses stratégies. 

Note troisième. Selon François Roustang. Sylvie LE PELLETIER-BEAUFOND
En quelques mots, François Roustang dessine, sans détour, la place singulière que tient le symptôme dans son univers. Tout symptôme en effet y est considéré comme « une isolation, un retranchement du flux de la vie, un arrêt, une mise à l’écart » 

Personne âgée démente et l'hypnose aux urgences. Marie-Laure MOUEZA
En tant que soignante, je me forme au mieux. Actuellement la réponse médicamenteuse est limitée. On ne dispose pas de traitement curatif. Les traitements non médicamenteux apportés par les soignants sont alors d’une grande importance car ils sont souvent les seuls mis en œuvre pour maintenir l’état de santé et d’autonomie des personnes. J’ai donc décidé de me former à l’hypnose. 

La respiration est le souffle de vie. Jeanne-Marie Jourdren
La vie est indissociable de la respiration. Le soin l’est tout autant : la respiration est le lien qui unit le monde intérieur du patient au monde extérieur. Quel que soit le soin effectué, quelle que soit la discipline pratiquée, le soignant devra être attentif à la respiration du patient. La respiration traduit de façon fidèle le rythme du monde intérieur de tout un chacun.

Mouvement de respiration. Concepcion RUANO-SICHI
"C’est toujours le même mouvement, il suffit de se fondre en lui, de s’y absorber. Tenter de revenir. Tenter de passer. Affronter l’écume et la vague. On pourrait croire que c’est un affrontement mais on aurait perdu d’avance. On n’affronte rien. Entrer dans l’océan ne peut pas être l’affronter. On entrera un peu plus loin, on s’accordera à lui. C’est toujours le même mouvement. Dans l’espace physique de la vague. Dans la pensée. C’est ce mouvement-là, exactement. La liberté qu’on prévoit, qu’on entrevoit après la barrière de la vague.

En orthophonie, la respiration. Isabelle HUÉ-DELETTREZ
L’attention à la respiration du patient revêt, pour l’orthophoniste, une importance particulière, que la plainte concerne la voix, l’articulation, la communication bien évidemment, mais aussi dans les autres domaines d’exercice de l’orthophonie tels que le langage écrit, les troubles affectant la logique, les mathématiques, la neurologie... 

Observer et utiliser la respiration. Jean-Michel HÉRIN
Que ce soit dans des domaines aussi variés que l’Anesthésie, l’Hypnose, l’Acupuncture ou l’Art, la respiration est fondamentale. Ce mouvement initial est essentiel puisque, c’est un lieu commun, quand il n’y a pas de respiration, il n’y a pas de vie. De la même manière, ce qui ne bouge pas, ce qui n’est pas dynamique, est figé. Il ne « respire » pas.

Le souffle de vie dans la réadaptation. Jeanne-Marie Jourdren
La respiration est le premier mouvement qui nous attache à la vie : sans ce mouvement, pas d’énergie et pas de vie. Le manque de cette énergie est crucial. Cette énergie est vitale, elle nous remplit de vie. La variation de cette énergie aura des conséquences sur tout notre organisme, sur toutes les fonctions vitales. Lorsqu’elle vient à manquer, le corps met en œuvre mille et une stratégies pour compenser et préserver ce qui est de plus précieux : la vie.

« Ça tombe bien ! » Dr Stefano Colombo, Revue Hypnose et Thérapies brèves 48
Pas vrai ! Mon vélo a de nouveau un pneu crevé, juste maintenant quand je dois aller au cabinet et suis déjà limite avec le temps. 
« Salut ! mais que fais-tu dans le froid de ce matin ? » Ah, ça tombe bien, un ami qui passe au bon moment avec sa bagnole. Je lui demande un passage et réussis à arriver à temps au boulot. 

Laissez advenir...Sophie COHEN
Laissez advenir... Laissez advenir ce qui est... ce qui est là... présent, dans le maintenant à l’intérieur de vous-même... Sentir ce qui est en place à l’intérieur de vous-même... de votre corps... ressentir, oui, comme ça... c’est très bien... Juste res- sentir ce qui est... est-ce que vous sentez les zones fraîches... les zones chaudes ? Sentez-vous ici des tiraillements ? Là des fourmillements ?... 

Cette phobie, une peur de mourir… ou de vivre ? Dr Adrian CHABOCHE
Dans notre exploration des dimensions humaines et de ce qu’elles recèlent de mystérieux aux confins des pathologies, il semble nécessaire à notre pratique de s’autoriser à avoir des regards innovants et neufs sur ce que l’on pense savoir. Nos connaissances, les théories, si elles nécessitent bien qu’on les maîtrise à un moment donné, sont là pour être oubliées. Ou ré-inventées.

Hypnose et danse avec Catherine Contour. Dr Dina ROBERTS
Pour ce numéro, j’ai choisi d’inviter Catherine Contour, dont la pratique artistique et pédagogique a été considérablement influencée par le pas de côté 
qui l’a emmenée vers l’hypnose. A partir d’une formation aux arts décoratifs et à la danse contemporaine, elle enrichit son approche du corps et du mouvement par des pratiques énergétiques. C’est lors d’un stage de Qi gong organisé par Jean Becchio qu’elle découvre par hasard l’hypnose à laquelle elle décide alors de se former et qui prendra peu à peu une place centrale dans son travail. 

Les Grands Entretiens: Jean-Marc Benhaiem par Gérard Fitoussi
Une des premières questions qui me vient à l’esprit est celle qui a mené à la création du premier diplôme universitaire d’hypnose à la Pitié Salpêtrière, lieu hautement symbolique. Peux-tu nous en donner la genèse ? Jean-Marc Benhaiem : Après avoir ouvert une formation à l’hypnose médicale en 1996, je décide en 2000 de proposer à l’Université de la transformer en DU.

Livres en bouche. Jean-Marc Benhaiem
30 jours pour pratiquer l’autohypnose, Pascale Chami, psychologue, Damien du Perron, médecin. J’ai lu le livre et j’ai aimé ! Les deux auteurs de cet ouvrage, aidés par une longue pratique d’hypnothérapeutes, ont décidé de construire des exercices qui sont des réponses à nos problèmes. 

Recherches: Neuroscience of consciousness 2017. Dr Adrian CHABOCHE
Cet article est le fruit d’une initiative conjointe de la Société internationale d’Hypnose et de la Confédération française d’Hypnose et Thérapies brèves (CFHTB). Ces deux sociétés savantes ont réuni des scientifiques du monde entier en marge du Congrès international d’hypnose ayant eu lieu à Paris en août 2015, pour une journée de réflexion autour de la recherche sur l’hypnose. 

Rédigé le 24/04/2018 à 16:39 | Lu 1181 fois modifié le 13/03/2023

Laurent GROSS
- Vice-Président de France EMDR-IMO - Formateur en Hypnose Médicale, Ericksonienne et EMDR - IMO au... En savoir plus sur cet auteur





Nouveau commentaire :

Revue Hypnose & Thérapies Brèves